Enter The Matrix

Quelle trilogie que nous avons là ! La trilogie des Matrix a tout simplement révolutionné le monde du cinéma, des films d'action.

Ghost, armé de sa moustache et de sa barbichette
Lors du deuxième opus de la trilogie des films, un jeu-vidéo est venu en complément pour combler le manque de temps qu'il y avait sur Matrix Reloaded. Ainsi, on comprend mieux ce qui se passe et on contrôle deux acteurs principaux de la rebellion : le capitaine Niobe, à la tête du Logos, le plus petit vaisseau de la rebellion, pilote hors-pair autant dans la Matrice que dans la réalité, et le lieutenant Ghost, faisant partie de l'équipage du capitaine Niobe.

Dès le début du jeu, vous aurez donc le choix entre les deux personnages, qui auront à première vue à peu près les mêmes capacités et les mêmes niveaux, mais on s'aperçoit finalement que quelques coups diffèrent et que des niveaux que l'un ne fera pas sera présent avec l'autre, ou bien une différence d'itinéraire...

Passons au gameplay, et nous allons voir que s'il y a bien une chose que l'on ne peut pas enlever au jeu, qui n'est pas exempt de défauts, c'est bel et bien sa fidélité aux films. Tout grand fan de Matrix remarquera qu'au moins 80% des animations sont tirées de scènes du films, que ce soit des coups, des esquives, acrobaties, sauts, prises. Le fan sera donc aux anges de pouvoir faire les mêmes coups que dans le film, de pouvoir courir très facilement sur les murs comme Trinity, de faire le même saut que celle-ci du haut de l'immeuble à la fin de Reloaded... En plus des coups à mains nues, on peut utiliser des armes à feu, et les coupler à des coups au corps à corps. Le tout se manie plutôt bien, même s'il faut un temps pour accepter la jouabilité.

Au scénario maintenant, eh bien là encore, la fidélité est présente, et on comprendra donc où va Niobe pour sauver le Neb', on refera des scènes cultes du film, comme le sauvetage de Morpheus avant de neutraliser l'agent... On voit donc le film défiler devant nous, avec comme acteur principal Niobe, ou Ghost, qui sont sous notre contrôle. En plus de ça on a droit à des scènes inédites au jeu, mais qui complémentarisent le scénario du film.
On reconnaît ici un coup que Smith a fait à Néo dans le premier film

La fidélité du jeu ne s'arrête pas là : les musiques cultes du films sont reprises dans le jeu, mêmes les mechanismes de bases du jeu sont fidèles au film. En effet, en jeu, on distingue deux jauges, une jauge verte, de santé, et une jauge jaune/orange, dite de concentration. En usant de cette jauge, on peut ralentir le temps, gros clin d'oeil au "bullet time" du cinéma (série de plusieurs photos, tournant autour de la scène, faisant ainsi des mouvements de "caméra" impossibles et extrêmement rapides), et ainsi, une nouvelle panoplie de coups s'ouvre à nous. En plus de ça, dans ce "mode", on est plus résistant, puissant et on voit les balles passer devant nous, exactement à la manière du film, dans une espèce d'ondulation.

La fidélité va même jusqu'à la navigation entre les menus. Lorsqu'un menu se charge, on voit une étoile zoomer ou dézoomer, comme dans l'écran de l'architechte, et comme la lampe torche du policier dans le premier film.

On note bien entendu, en plus des protagonistes, la présence des agents commes ennemis presque immortels (à part en les faisant tomber ou en utilisant le sabre).

Dans le menu, on note la présence d'un mode Hacking, ou Piratage. Il permet, comme son nom l'indique, de pirater la Matrice. Ici, on prend donc la place de l'opérateur, et on peut naviguer dans les codes. En faisant une série de manipulations, on peut obtenir des bonus, comme des messages des frères, des acteurs, ou mêmes des personnages eux-mêmes ! On peut aussi débloquer un sabre, mais après une bonne après-midi de manipulations ! À préciser que si vous n'êtes pas anglophone, il vaut mieux s'en remettre à une soluce si vous voulez obtenir cette arme... On peut aussi utiliser des cheats par ce mode, comme Infinite Ammo, Health, Focus...
On dispose d'un bonne panoplie d'armes à feu

Mais finalement, est-ce un bon jeu ? Oui, mais non. Le jeu n'a que très peu de choses à proposer, à part du fan service. Si l'on ne connaît pas Matrix, premièrement on ne peut rien pour vous, deuxièmement vous ne comprendrez pas l'intérêt du jeu. Mais il propose assez de choses au fan pour qu'il s'amuse dessus. Si vous hésitez entre ce jeu ou un Phoenix Wright, un Layton ou autre, évidemment qu'il ne faudra pas prendre Enter The Matrix...

Le Discours d'un Roi

Un prince, fils du roi d'Angleterre, doit parfois parler au nom de son père devant des milliers de personnes. Malheureusement, il est pris de bégaiement sans arrêt, lui empêchant de pronnoncer correctement.

Ceci est le scénario du film "Le Discours d'un Roi". C'est peut-être loin d'être attrayant, mais c'est un parti pris plus que réussi que nous offre Tom Hooper, réalisateur de ce film.

Une annonce aussi banale, le film a fait un mini succès caché, malgré les quatre oscars qu'il a reçu aux cérémonies.

En effet, ce film ne nous offre aucune action, aucune peur, mais réussit quand même à captiver le spectateur, en grande partie grâce à son jeu d'acteur. C'est Collin Firth qui joue le premier rôle, et nous en met plein la vue de son talent.

Le prince est contraint de devenir Roi...
Comme dit, le scénario peut sembler annecdotique, mais il est extrêmement bien ammené, et nous procure des émotions, mais pas des émotions faciles, comme mettre une musique dramatique et faire mourir un protagonniste, pas de larmes à chaque scène...
Le prince va voir tous les orthophonistes qu'il peut et va en trouver un peu orthodoxe qui sera le meilleur. La plus grande partie du film est basée là dessus, sur cette histoire qui va se terminer en amitié sincère... Parallèlement, le roi meurt, et son frère devient roi, mais reniera son devoir et donnera son pouvoir au héros...
En plus de ça, le film est très ancré dans le contexte historique (l'ère Nazi, le début de la guerre entre Angleterre et Allemagne...) ce qui en fait un élément encore plus touchant.

En plus d'être ancré dans l'histoire, le contexte est très bien reproduit (pluie épaisse, typique d'Angleterre, fog très épais, typique d'Angleterre... Bon ok j'arrête... Amis Anglais je vous aime ! =) )

Le film dure deux heures (1h58min) sans pour autant que l'on s'ennuie pendant ne serait-ce que cinq minutes dans le film.

Va-t-il réussir à parler sur les ondes de la BBC ?
La musique grandiose d'Alexandre Desplat est à retenir car elle correspond parfaitement à l'action du film.

Le film jouit aussi d'un humour très fin mais omniprésent tout le long du film, et le rend encore plus agréable à regarder.

Le tour de l'article est vite fait, car tout est extrêmement simple, mais c'est un film à voir, malheureusement, cet article arrivera spurement trop tard...


Je terminerais l'article en disant qu'il est à déplorer que des films aussi réussis ne soient pas reconnus par le public à cause de son thème...

La guitare

Aujourd'hui, on va exercer un cours très simple sur un instrument des plus populaires, des plus demandés et des plus joués : La guitare.


On vous épargnera les détails historiques, commençons donc par la compisition. Un guitare est un instrument qui possède généralement six cordes (il existe des variantes, la 12 cordes en est un exemple) qui produisent des sonorités différentes en fonction de l'endroit où on la pince avec la main gauche (pour les droitiers). La sonorité de ces cordes change aussi en fonction de leur matériau : une guitare classique a trois cordes métalliques et trois cordes en nylon, une folk en a six métalliques et une électrique six métalliques, mais le son produit est en fait amplifié par des micros, et non pas par une caisse de raisonnance. Comme tout instrument à cordes, elle se désaccorde, et il faut donc la réaccorder régulièrement, voir la re-corder pour remédier à cette rouille provoquée par la transpiration grasse de la main du guitariste. Pour produire une note, il faut bien évidemment gratter la corde au niveau de la rosace (micros pour les électriques) avec la main droite (encore une fois pour les droitiers).

Mais, pourquoi la guitare est aussi répandue ?

Bob Dylan "Blowing in the wind" juste avec une guitare
Eh bien pour plusieurs raisons. Predmièrement, sa taille, en effet, elle est suffisament petite pour être transportée. Deuxièmement son prix, car là où pour un piano il faut compter dans les 1500-2000 euros minimum, pour une guitare on a à dépenser entre 50 et 200 euros pour les plus chères (en accoustiques), et pour une électriques environ 200 euros pour pouvoir commencer à s'amuser.
Enfin, l'intrument permet de jouer beaucoup de morceaux, et d'en adapter d'autres. De plus, les plus grans chanteurs ayant utilisé cet instrument, certains fans voulant imiter du Bob Dylan, des Beatles... se sont donc penchés sur la guitare pour reproduires des Mr. Tambourine Man, Yesterday...

Les différentes façon de jouer ?

Le monde des guitariste est souvent coupé en deux : les guitaristes rythmiques et solistes. La rythmique consiste (la plupart du temps) à jouer une série d'accords, ou d'arpèges pour accompagner le chant, tandis que le solo consiste (encore une fois, la plupart du temps) à jouer une série de notes qui comblent la chanson pendant que le chanteur ne... chante pas, cela permet de couper la chanson qui est généralement toujours basée sur le même système binaire (Couplet, Refrain, Couplet 2, Refrain, Couplet 3...). À noter que la grande majorité des solos de guitare sont à l'électrique.

Les grands noms de la guitare ?

  • Eric Clapton qui a fait des chansons très populaires (comme Laila), ou a aidé d'autres personnes dans des morceaux (While My Guitar Gently Weeps - Beatles) est considéré comme l'un des grands guitaristes connus à ce jours.
  • Django Reinhart, l'un des plus grands jazzman de tous les temps, s'est illustré dans le jazz manouche après avoir inventé une façon très particulière de jouer car il ne pouvait utiliser certains doigts.
  • Jimi Hendrix lui aussi considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de tous les temps...

La musique dans le jeu vidéo

Comme nous le savons, le jeu-vidéo est un art (oui, c'est un art) qui en regroupe des critères d'autres arts :

  • Le scénario, tiré  du cinéma
  • La bande son, tirée de la musique, et du cinéma (pour les bruitages)
  • Le graphisme, à la fois tiré de la pictographie, et du cinéma, pour la vidéo
Il propose aussi d'autres points qui lui sont propres, comme la durée de vie, l'interactivité...

Mais, parlons aujourd'hui de la musique !

La musique dans le jeu vidéo, à quoi sert-elle ?

Eh bien, elle sert à plusieurs choses. Premièrement, à déclencher une émotion choisie en fonction de la scène et de la situation.
On se retrouve avec une musique triste lors d'une mort, ou une musique nerveuse pendant un stage particulièrement difficile, ou un boss...

Dans beaucoup trop de jeux, la musique est négligée, mais elle est d'autant plus importante dans des styles comme le RPG, où la musique nous fait avancer, avec le scénario, malgré la lassitude des combats à répétition, et elle nous fait patienter lors des phases d'attente et nous relance dans l'action dans un Shoot 'em up, malgré les vies perdues et les niveaux recommencés...

Reparlons des émotions... Dans un jeu-vidéo, on a des émotions fortes (tristesse lors d'une mort...) et des émotions passives (attachement à un jeu, un personnage, dans le subconscient).
La musique va servir, en plus de créer d'autres émotions, à sceller celles-ci, et ainsi, c'est principalement grâce aux musiques que l'on se souvient d'un jeu-vidéo.

On remarque aussi que la plupart du temps, la qualité des musiques d'un jeu correspond plus ou moins à la qualité du jeu lui-même.

Un jeu dont les musiques seraient inexistantes, serait un jeu sans grande émotion, dont on ne se souviendrait pas... Voilà l'intérêt de la musique dans le jeu-vidéo.