La série Phoenix Wright

Phoenix Wright : Ace Attorney, ou Gyakuten Saiban : Yomigaeru Gyakuten chez nos amis Japonnais, est une série sortie initialement sur GameBoy Advance uniquement au Japon, et sur DS quelques années plus tard sur le continent américain et chez les européens. Il y a eu aussi portage sur l'AppStore (pour iPhone et iPod) et sur WiiWare. A noter que la version GBA comporte une affaire de moins que les autres versions, mais ce n'est certainement pas la meilleure...
La série Phoenix Wright : Ace Attorney est composée de trois épisodes. Appollo Justice : Ace Attorney est souvent considéré comme le Phoenix Wright 4, et la série des Miles Edgeworth a pris la relève.


Voici donc le récapitulatif de la série Ace Attorney :


  • Phoenix Wright : Ace Attorney
    • Phoenix Wright : Ace Attorney
    • Phoenix Wright : Ace Attorney : Justice For All
    • Phoenix Wright : Ace Attorney : Trials & Tribulations  
  • Appollo Justice : Ace Attorney
  • Ace Attorney Investigations
    • Ace Attorney Investigations : Miles Edgeworth
    • Ace Attorney Investigations 2 (Titre inconnu, car il sort uniquement le 3 février au Japon)

Pour la simple raison que les autres opus n'ont pas été entre mes mains, l'article ne traitera que des opus "Phoenix Wright".
Boîtiers des trois opus des Phoenix Wright

Tout l'intérêt de la série Phoenix Wright repose dans son originalité : Incarner un Avocat de la Défense. Mais ne pensez pas que vous, amateur de scène de combat effreiné et de suspense insoutenable, car tous ces points sont bien présents dans les jeux...
En effet, chaque procès devient un réel combat à mort pour son client, dont on doit prouver l'innocence. La plupart du temps, et même chaque affaire traitera d'un meurtre (sauf une, mais qui mène quand même à une meurtre...).

L'action se découpe véritablement en deux types de phases :

-L'enquête, où l'on doit découvrir les circonstances du crime, en apprendre plus sur notre client, et surtout découvrir des indices ou des preuves qui serviront à faire parler les personnages que l'on croise lorsqu'il nous cachent quelque chose (ce procédé est surtout utilisé dans le 2 avec le Magatama de Maya), mais aussi à faire pencher le procès en notre faveur.

-Le procès, où l'on doit démonter les témoignages de l'accusation, en attaquant le témoin, ou en lui présentant des preuves dévoilant de manière incontestable son mensonge.

Phoenix Wright, héros de la série
La plus intéressante des deux phases est incontestablement le procès, mais l'enquête se révèle très intéressante et permet de mieux aprécier le procès. Un parfait équilibre entre les phases de jeux, donc...

Les protagonistes sont tous charismatiques au plus haut point. On a le héros, Phoenix Wright, jeune avocat de la défense, le procureur (de chaque jeu), en passant par l'inspecteur, l'assistante de Phoenix...

En voici la liste :

  • Tous les opus :
    • Phoenix Wright, le héros, jeune avocat de la défense, entrant dans le métier dans le premier opus, a tout appris de Mia Fey.
    • Mia Fey, mentor et amie de Phoenix, avocat de la défense, elle utilise un procédé... spécial pour parler à Phoenix, à partir de la deuxième affaire du premier épisode. Grande sœur de Maya Fey
    • Maya Fey, assistante et amie de Phoenix, petite sœur de Mia Fey, on la rencontre à cause d'une sombre affaire...
    • Dick Tektiv, inspecteur de la crime, il est toujours sur les affaires de Phoenix, sans le vouloir.
    • Le Juge, avec sa barbe interminable, il n'a pas le sens de l'humour le plus développé qui soit, et se laisse trop influencer, mais il rend toujours le bon verdict.
  • Premier opus :
    • Benjamin Hunter, procureur, se retrouve sur toutes les affaires de Phoenix, son grand rival, à part la quatrième. Il a parfois recours à des méthodes pas très honnêtes...
    • Paul Défès, grand ami de Phoenix, c'est sont premier client, il réussit toujours à se mettre dans les pires situations imaginables...
    • Eva Cozésouci, témoin de la quatrième affaire, qui deviendra un exellent ami de Phoenix...
    • Manfred von Karma, mentor de Benjamin Hunter, procureur de génie, n'a pas perdu un seul procès en 40 ans... s'occupe de la quatrième affaire.
  • Deuxième opus :
    • Pearly Fey, petite cousine de Maya, ayant vécu tout se vie à Kurain, le village natal de Maya, elle ne connaît pas la vie civilisée actuelle... Elle s'attachera très vite à Phoenix.
    • Eva Cozésouci, elle a à peu près le même rôle que dans le premier épisode, toujours à s'attirer des soucis...
    • Franciska von Karma, fille de Manfred, procureur à partir de l'âge de 13 ans, s'occupe d'à peu près toutes les affaires du jeu.
  • Troisième Opus :
    • Pearly Fey, comme dans le deuxième opus...
    • Paul Défès, comme dans le premier opus, il tente de trouver sa vocation...
    • Godot, mystérieux procureur, semble connaître Phoenix, et le haïr, mais lui, ne le connaît pas... Grand amateur de café, il porte un casque, pour des raisons obscures... 
La liste n'est peut être pas complète pour des raisons de spoil et de surprise...


Le jeu en mains, on est face à une série de dialogues, qui constituent en réalité tout le jeu... Cela peut rebuter les joueurs, car on est finalement plus spectateur qu'acteur... mais on se sent vraiment dans la peau du héros, et on se sent vraiment impliqué dans le déroulement de l'histoire...
Aucun intérêt d'y jouer si vous ne savez pas lire... mais si vous ne saviez pas lire, vous ne seriez pas là, non ?



Mia Fey, mentor de Phoenix
Les jeux se retrouvent immersifs au possible, nous mettent dans un état de stress incroyable, et, lorsqu'on a trouvé les contradictions dans le témoignage de la personne en face de nous, on prend un plaisir fou à taper sur son bureau, pointer du doigt sa console et de crier "Objection !". On se sent menacé par les objections du procureur, et on est surpris par les arguments qu'ils nous présentent...

Le jeu se révèle touchant pas moments, mais avec des pointes d'humour très bien pensé, et de très bon goût (ne serait-ce que la première affaire du premier épisode, lorsqu'on démasque le coupable...).

Le tout est pimenté par des musiques incroyables dans les trois opus, bien que toutes différentes entre les épisodes. En effet, malgré des voix françaises parfois étranges, les musiques nous mettent parfois la pression, la peur, et on est heureux d'entendre la musique de la révélation, lorsqu'on perce le secret du témoin...



Au fur et à mesure d'avancer dans cette drogue qu'est Phoenix Wright, on s'apercevra que des signes deviennent malgré eux des symboles du jeu, comme le doigt pointé vers le témoin ou le procureur, la façon que Phoenix a de tenir une feuille de dossier, ou bien encore la petite bulle avec marqué "Objection !!!" dedans, lorsqu'on en émet une...


L'inimitable doigt pointé de Phoenix
Les animations des personnages sont assez saccadées, mais on a des sprites énormes (plus de la moitié de l'écran) et des animations complètes. Ainsi, tous les protagonistes pourront dire oui/non de la tête, manifester leur étonnement, leur douleur, leur joie, leur mécontentement, leur désaccord, bref, tout...


Le jeu jouit en plus d'un suspense respectable. En effet, c'est un véritable plaisir de découvrir la vérité que lors du procès, et de devoir improviser durant toute la séance et de démasquer le coupable à la fin, grâce à une ultime objection, et de se prendre pour le Dieu des avocats et des inspecteurs...


Les Phoenix Wright nous prendront beaucoup de temps à finir, mais ils passent beaucoup trop vite... Cela est surtout du au fait que l'on perd la notion du temps... On a l'impression que tout a passé très vite, alors que cela a pris des heures...


Bref, Phoenix Wright est un des must du jeu vidéo, au même titre que les Layton, Lock's Quest... sur DS. Il ne souffre de presque aucun défaut, à part le fait qu'il ne s'agisse uniquement de dialogues, ce qui peut en rebuter certains, mais il ne fera que nous surprendre et en bien. Entre retournements de situation, surprises, moment d'attente insoutenable, soulagements, vous en aurez pour votre argent.


Un jeu à ne pas rater, ne serai-ce que pour son originalité, et prions pour qu'ils en sortent encore...

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